Sarah Stewart-Kroeker, un vent nouveau sur la Faculté de théologie de l’Université de Genève

Sarah Stewart-KroekerSelon la nouvelle professeure d’éthique nommée à l’Université de Genève, la théologie a toute sa place au XXIe siècle. De Vancouver à Genève, elle propose une réflexion originale et dynamique sur les enjeux majeurs de nos sociétés actuelles . Entretien avec cette spécialiste de la pensée d’Augustin et de l’augustinisme. Avant son premier cours prévu dès la rentrée 2016.

Matthieu Mégevand pour La Vie protestante de Genève

Pourriez-vous commencer par nous présenter votre parcours professionnel mais aussi personnel ?

Du point de vue personnel, je suis née aux Etats-Unis, mais j’ai passé presque toute ma vie au Canada, où je travaille aujourd’hui. J’ai vécu par ailleurs deux années en France et j’ai étudié le français depuis l’enfance. En ce qui concerne mon parcours professionnel, j’ai d’abord fait des études d’histoire des religions et de littérature française en Bachelor, et parallèlement des études d’histoire de la philosophie. Je crois d’ailleurs que cette dernière branche continue d’influencer la façon dont j’aborde l’éthique théologique dans l’appréciation des sources historiques pour les intérêts contemporains. Ensuite je suis allée à la Yale Divinity School pour un Master en théologie, puis j’ai poursuivi avec un doctorat à Princeton. Enfin je suis allé à Vancouver pour des recherches post-doctorales. Mes recherches de doctorat ont porté sur l’image du pèlerinage dans la pensée d’Augustin en tant que formation morale et esthétique, et comment la médiation du Christ relie la vie terrestre et céleste. Mes recherches actuelles portent sur le lien entre l’au-delà et la vie morale et politique terrestre.

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